Miranda Lotto

Fiche de Miranda Lotto

Nom : Lotto

Prénom : Miranda

Age : 25 ans

Sexe : Féminin

Nationalité : Allemande

Appartenance au groupe : Exorciste

Description physique :
Miranda porte encore sur elle les traces de ses vingt-cinq années de tristesse et de malchance. Maigre, le visage creux et les yeux enfoncés dans leurs orbites, elle est d’une apparence fragile et malheureuse. Pourtant, l’arrivée d’Allen Walker et des Exorcistes dans sa vie semble l’avoir métamorphosée. Lentement, son visage devient plus joli. Elle a délaissé son chignon trop serré pour laisser ses cheveux encadrer librement sa tête. Le défaitisme a quitté ses yeux, et elle aborde désormais la vie avec espoir. Elle mesure 1m68 et pèse 45 kg.

Description mentale :
Durant vingt-cinq ans, Miranda fut profondément marquée par la malchance dont elle est victime. Elle est défaitiste et n’a aucune confiance en la vie qui l’a bien souvent trahie. Néanmoins, sa rencontre avec Allen et Lenalee fait évoluer sa façon de penser, et elle a repris goût à la vie. Elle se prend à espérer enfin de bonnes choses pour l’avenir et met son talent au service de ceux qui l’ont tirée de son cercle de malheur. Profondément généreuse, elle redoute le moment où elle doit désactiver son arme anti-akuma, car les blessures de ses compagnons se rouvrent alors inéluctablement.

Innocence et compatibilité :
Chrono-disque ; niveau de compatibilité non estimé. Son pouvoir lui permet de maîtriser le temps et l’espace.

Histoire :
Un 9 octobre, en Allemagne, Miranda Lotto, jeune femme de 25 ans, est renvoyée pour la centième fois d’un travail. Ne supportant plus cette malchance qui semble la traquer depuis toujours, elle boit pour oublier sa douleur au pied d’une vieille horloge achetée chez un antiquaire, et que personne n’a jamais pu faire fonctionner à part elle. Elle formule alors le vœu que « demain ne vienne jamais »… et sans qu’elle le sache, l’horloge réalise son souhait. Le temps se fige et la ville se retrouve coupée du monde : ceux qui y entrent ne peuvent en sortir, et ignorent qu'ils revivent sans cesse la même journée. Personne ne peut en sortir, car lorsqu'on passe une porte, on se retrouve au même endroit que l'on vient de quitter et la ville s'étend de nouveau face à soi.
Bloquée au 9 octobre, Miranda revit jour après jour cette journée, trente fois, jusqu’à ce qu’Allen et Lenalee arrivent en ville à la recherche d'une nouvelle innocence. Eux-mêmes se retrouvent alors prisonniers de cette journée mais, en tant qu’Exorcistes, se rendent compte qu’il se passe quelque chose d’anormal. Ils réalisent alors que Miranda est en réalité « compatible » avec l’horloge : elle peut manipuler le temps à sa guise… du moins en théorie, car la jeune femme, qui n’a plus aucune confiance en elle, ne parvient pas à maîtriser son pouvoir. Ce n’est que lorsque Allen sera grièvement blessé pour la protéger qu’elle déploiera enfin toute l’étendue de son pouvoir, stoppant le temps pour cicatriser ses blessures, le temps pour lui de terminer le combat contre l’akuma.
Elle comprend alors que l’horloge a mis son talent d’Exorciste à l’épreuve. Alors que le 9 octobre se termine enfin, elle accepte de faire partie de la Congrégation de l’Ombre afin de lutter contre les akumas.

Test de RPG : Voir le post suivant

Mot de passe : Validé!!

Hors RPG

Pseudo : Saile

Age : 24 ans

Sexe : Féminin

Remarques : Aucune pour l’instant, laissez-moi un peu de temps !

« Si demain pouvait ne jamais venir ! »

Ses joues étaient couvertes de larmes. Pourquoi le sort s’acharnait-il de cette façon ? Elle n’était définitivement bonne à rien. À quoi bon continuer à se battre si la malchance la frappait inlassablement. Non, définitivement, elle ne voulait pas voir le lendemain.
Elle releva la tête, observa son reflet dans le miroir. Elle ne ressemblait pas à une jeune femme de vingt-cinq ans. Les soucis, la tristesse et l’angoisse avaient marqué ses traits. Ses joues étaient creuses, ses yeux gonflés par les larmes et le manque de sommeil. Ses cheveux, tirés en arrière en un chignon serré, lui donnaient l’air d’avoir quinze ans de plus. De nouveau, elle se remit à pleurer. « Demain » serait encore pire qu’ « aujourd’hui ». Sa robe était maculée de boue. Pourquoi ce chauffeur de cab n’avait-il pas fait attention ? Quelle question idiote ! Personne ne faisait jamais attention à la femme-qui-a-la-poisse. Les enfants se moquaient d’elle, lui jetaient même des pierres. Leur chanson cruelle résonnait encore dans sa tête. Miranda ! Miranda ! La femme qui a la poisse ! La vieille fille lugubreeeeee !

Une sonnerie grave et sourde retentit soudain. La vieille horloge de son salon sonnait minuit. Au travers de ses larmes, Miranda esquissa un sourire. Cette horloge, d’où la tenait-elle exactement ? Ah, oui, l’antiquaire… Une vieille horloge que personne n’avait jamais réussi à faire fonctionner. Et elle s’était remise en marche lorsqu’elle l’avait remonté ! Elle qui n’était bonne à rien ! À ses pieds, deux bouteilles de vin vides avaient roulé dans la pièce. Elle en tenait une troisième entre les mains. Que les garçons fuient ! Triste comme une porte de prison, et bête comme ses pieds ! Virée, pour la centième fois. La centième ! Mi riant, mi pleurant, elle s’appuya contre le chêne qui vibrait comme pour la rassurer.

« Si demain pouvait ne jamais venir… »

Elle ferma les yeux. Tout disparut. Ses larmes, ses angoisses, ses craintes. L’horloge continuait de sonner, douze coups. Miranda s’endormit, la tête contre la vitre, et le balancier, sans qu’elle s’en aperçût, s’arrêta soudain… Alors ? Aujourd’hui aussi, tu cherches du travail ? Laisse tomber ! Avec ta poisse, sitôt embauchée, sitôt virée !

Une nouvelle journée. De nouveaux échecs à affronter. Miranda remonta l’horloge, comme chaque matin. La seule chose qu’elle pouvait faire sans échouer. Le balancier se remit en marche. Clic-clac. Clic-clac. Je suis là, Miranda. Il fallait qu’elle cherche un nouveau travail. Pour quoi faire ? Sitôt embauchée, sitôt virée. Ouvrant la porte de sa maison, elle saisit le journal posé par terre, le ramena à l’intérieur pour lire les petites annonces. Clic-clac. Étrange. Drôle d’impression de déjà-vu. Clic-clac. Je suis là, Miranda.

« Tu m’as encore trompée avec cette fille ! »

Miranda se précipita à la fenêtre, incrédule. Les voisins se disputaient, comme la veille. Exactement… comme la veille… Clic-clac.

« Tu vas passer par la fenêtre !
— Je te demande pardon ! »

Tremblante, Miranda baissa les yeux vers le journal. Impossible ! Impossible ! Ses mains se crispèrent, froissèrent le papier. 9 octobre. La date s’étalait sous ses yeux, parfaitement identique à la veille. On était de nouveau le 9 octobre ! Comment était-ce possible ? Avait-elle rêvé ? Elle sut que non lorsque tous les évènements s’enchaînèrent, identiques, à la veille. Elle nettoya l’horloge qui sonnait les huit heures, elle reçut cette crotte de chien en plein visage, elle fut raillée par les enfants avec leur horrible chanson… puis renvoyée, de nouveau. Pour la 101e fois. Ou 100e ? Elle ne savait plus… À son retour chez elle, l’horloge indiquait dix heures trente. Le carrosse l’avait éclaboussée. Comme la veille. Clic-clac. Elle s’assoupit… Et le 9 octobre revint le lendemain, et encore les autres jours. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi le temps s’était-il arrêté, pourquoi ne reprenait-il pas son cours normal ? Pourquoi était-elle la seule à le remarquer ? Miranda ! Miranda ! La femme qui a la poisse !

Vingt-neuf fois « aujourd’hui ». Parfaitement identiques. Toujours les mêmes jours, toujours les mêmes évènements. Son 100e renvoi. L’excrément esquivé. La fureur dans son regard pour terrifier les enfants. Miranda ! Miranda ! La femme qui a la poisse ! Vingt-neuf fois, mais le « aujourd’hui » d’aujourd’hui est différent du « aujourd’hui » d’hier. Clic-clac.

« Où est l’innocence… ? »

Un monstre ? Et… qui est ce garçon aux cheveux blancs ?

J'ai l'honneur de te valider Miranda, tu fais partie des nôtres !
Bienvenue et fais toi plaisir ^^